Microscopiques, les virus et les bactéries sont des microbes qui peuvent provoquer parfois des maladies.
Les Bactéries
Une bactérie est un organisme vivant, composé d’une seule cellule sous la forme d’un bâtonnet qui renferme un ADN. Sa particularité réside dans son autonomie : elle peut se reproduire seule, vivre seule sur une surface quelconque comme les poignées de porte, les claviers d’ordinateur, … ou dans un autre organisme comme le nôtre ou celui d’un animal ou d’un végétal.
Nombreuses d’entre elles sont inoffensives et même nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme.
Une bactérie entre dans notre organisme par la nourriture, une plaie, l’air respiré, un rapport sexuel non protégé.
Certaines bactéries provoquent des maladies, elles entourent une cellule et peuvent parfois s’y insérer. Elles détruisent ainsi la capacité de défense du corps. Elles prolifèrent rapidement et envahissent les cellules. Cela peut engendrer des maladies comme la peste, la syphilis, la tuberculose, qui sont des bactéries… d’autres plus communes comme une cystite, ou encore une otite, une bronchite ou une pneumonie, mais attention la source n’est pas forcément bactérienne pour ces 3 dernières.
Le système immunitaire suffit parfois à combattre les infections bactériennes, lorsqu’il n’y parvient pas, il existe les antibiotiques.
Il est cependant nécessaire d’essayer d’identifier l’origine de la maladie, car pour une maladie virale, dont l’origine est donc un virus, alors les antibiotiques ne fonctionnent pas et notre corps étant composé de nombreuses bactéries nécessaires, la prise d’antibiotique vient bouleverser le fonctionnement normal de l’organisme. C’est pour cette raison que « les antibiotiques : c’est pas automatique ! »
Les Virus
Un virus est une particule infectieuse composée d’une coque qui renferme un ADN ou un ARN. Un virus a besoin d’un organisme vivant pour se développer, les humains, les animaux, les végétaux. Le virus s’insère dans une cellule, il agit comme un parasite, et prend les commandes d’une cellule pour qu’elle devienne productrice de virus. Ainsi le virus se développe jusqu’à la destruction de la cellule hôte, et s’insère dans d’autres cellules. Les cellules n’assument donc plus leur rôle premier. Dans ce cas le virus est pathogène, c’est-à-dire qu’il provoque une maladie. Mais tous les virus ne sont pas pathogènes.
Un virus est contagieux, il peut se transmettre par différentes voies d’un organisme vivant à un autre : voie respiratoire, digestive, sexuelle, cutanée. Cela signifie que si une personne infectée tousse, un autre individu qui respire à côté peut être infecté. Et si la personne malade met sa main devant sa bouche pour retenir les postillons d’un éternuement, touche un objet qu’un autre individu touche à son tour, alors le second peut être contaminé.
Il existe les virus courants tels que la grippe, le rhume, la varicelle… et les virus plus redoutables comme le SIDA ou Ebola.
Lorsque le virus s’introduit dans un organisme, il y a alors une réponse du système immunitaire qui provoque souvent de la fièvre, de la fatigue et des maux de tête. A ce stade deux schémas sont possibles :
- L’organisme est atteint pour la première fois par ce virus, il doit trouver une réponse immunitaire pour le combattre. Si le corps n’y parvient pas seul, il existe certains médicaments antiviraux qui aident à perturber le développement du virus, sinon le meilleur moyen reste la prévention.
- L’organisme reconnaît ce virus et déploie immédiatement l’attaque à l’aide des anticorps spécifiques mémorisés par le corps. C’est pourquoi on ne peut avoir généralement qu’une seule fois la varicelle, et c’est ainsi que fonctionne le principe des vaccins, en injectant une version inoffensive d’un virus.
Du virus à la bactérie et de la bactérie au virus
Les infections respiratoires sont souvent virales, comme la grippe, ou le rhume. Lorsqu’un virus s’insère dans un organisme, il le déstabilise et le fragilise, et une bactérie peut provoquer une infection à son tour en profitant d’un système immunitaire affaibli ce qui est souvent cas par exemple pour une pneumonie.
Mais l’inverse existe également. Avec l’usage intensif des antibiotiques, de nombreuses résistances se développent et les antibiotiques n’agissent plus sur les bactéries. Il existe alors des virus bactériophages, ce sont des virus qui ne s’attaquent pas à l’homme, mais qui s’attaquent aux bactéries, il s’agit de la phagothérapie.
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